par Sinemurien
retool par QCTX

Ceci est une fanfic basé sur les personnages d'Evangelion qui sont la propriété du studio GAINAX.

Les pensées des personnages sont en italique.

L'inspecteur Togashi en était déjà à son cinquième café quand il se décida enfin à éteindre son ordinateur. Il était déjà très tard et tout le personnel avait déjà déserté les bureaux depuis longtemps, le laissant seul dans ses réflexions.

"NON, NON ET NON CE N'EST PAS POSSIBLE" fit-il en jetant rageusement son bloc note à travers la pièce.

Et pourtant tout concorde... trop bien même.
La date des premiers "accidents" en 2004 au moment ou Ikari Gendo perd sa femme, les sommes versées à la famille Kuni par des sociétés écran, l'implication des pilotes d'Evangelions tout ramène à une expérience malsaine de la NERV.
Même la disparition mystérieuse de l'inspecteur chargé de l'enquête et les modifications météorologiques ne sont plus si étranges si la NERV y est impliquée.

Et dans ce cas que faire ?

Je connais bien la puissance de l'organisation et elle dépasse de loin les moyens dont je dispose. Elle a le soutient de l'ONU et plus encore si on écoute certaines rumeurs.
Faut-il agir après tout ? Sur quels motifs ? Il n'y a aucune preuve, seulement des vagues soupçons concernant une jeune fille albinos de 15 ans qui avait apparemment le même âge il y a 10 ans.

Ha ! Je vois d'ici la tête du commissaire si je lui demandais un mandat !

L'air nonchalant, l'inspecteur se balançait sur sa chaise repassant toutes les solutions dans sa tête. Imperceptiblement sa main s'était rapprochée de son revolver.

Inspecteur : (dégainant rapidement son arme en direction d'un des coins sombres du bureau) "Qui est là ? Montrez-vous ou je vous jure que vous aurez de sérieux problèmes digestifs dans les mois à venir !"

Voix : "Bravo inspecteur, quels réflexes ! Et moi qui pensais être passé inaperçu, on dirait bien que je me suis fait repérer."

Inspecteur : "Ne jouez pas au plus fin avec moi jeune homme, si vous vouliez vraiment passer inaperçu, vous n'auriez pas mis des vêtements si clairs en pleine nuit. Non, vous voulez me faire croire que vous vous cachiez, mais vos intentions sont toutes autres, non ?"

Voix : (cette fois ci un peu impressionnée) "Quelle perspicacité, je vois que l'on n'apprend pas au vieux singe à faire la grimace. Et moi qui pensais être relativement compétent dans mon art, j'ai l'impression d'être tombé sur plus fort que moi pour une fois."

Inspecteur : (toujours pointant son revolver en direction de la voix) "Et si vous veniez discuter en pleine lumière, se serait certainement plus confortable pour tout le monde, monsieur... ?"

Voix : (avançant en pleine lumière) "Ryoji Kaji, monsieur l'inspecteur Togashi."

Inspecteur : "On s'est donc renseigné sur mon compte à ce que je vois. Dois-je en conclure que la NERV en a déjà après moi."

Kaji : "Se renseigner fait parti de mon métier, mais en ce qui vous concerne, moi seul suis au courant... pour l'instant."

Inspecteur : "Dois-je prendre ceci comme une menace ?"

Kaji : "Disons, plutôt une simple assurance-vie au cas ou votre doigt glisserait malencontreusement sur la détente."

Inspecteur : (rengainant son arme mais restant toujours à porté de main) "Qu'est ce qui vous amène en pleine nuit dans un commissariat de police ? Pas une visite de courtoisie, je suppose ?

Kaji : "Je recherche la même chose que vous inspecteur, je cherche la vérité !"

Inspecteur : (sarcastique) "Je croyais que la NERV était au courant de ce qui se passait chez elle ?"

Kaji : "Comme vous vous en doutez, cette organisation n'est pas des plus... comment dire... ouvertes, et le personnel qui y travaille n'a pas forcément accès à toutes les informations."

Inspecteur: "Je vois. Et que proposez-vous ?"

Kaji : "Une saine collaboration qui serait des plus profitables. Seul vous n'arriverez à rien, et seul, je n'avancerai pas non plus."

L'inspecteur se servit une nouvelle tasse de café, la nuit promettait d'être bien longue.

Il détestait cet endroit.

Il ne voulait pas être là.

Mais il n'avait pas le choix, chaque année c'était la même chose, le même cérémonial. Aussi c'est d'un air résigné que Shinji se dirigeait vers la morne plaine ou résidait la tombe de sa mère. Déjà sur le site, l'air plein de recueillement, se tenaient deux personnes familières, Ayanami Rei et Gendo Ikari.

Shinji s'approcha de la tombe, alluma un bâtonnet d'encens et fit une prière silencieuse.

Quelle cérémonie dénuée de sens, il n'y a rien dans cette tombe. Ma mère ne repose pas ici, pourquoi suis-je venu ?

Sur la plaine pas un souffle un vent ne vient troubler la sobre cérémonie mais un froid glacial pénètre au plus profond des vêtements.

*
*   *

Shinji : "Père, pourquoi tout ceci, pourquoi avoir construit cette tombe alors que tu as jeté tout ce qui lui appartenait ? Je n'ai rien d'elle, juste quelques souvenirs."

Gendo : "..."

Shinji : (d'une voix ou l'on sentait la colère) "Arrête de m'ignorer, papa ! Réponds-moi !"

Mais l'homme ne semble pas l'écouter. Une dizaine de secondes plus tard, celui-ci se lève et tourne les talons en direction de la sortie du cimetière.

Shinji : " Attend, ne part pas, j'ai encore des choses à te dire et... "

Une main le retient en arrière. Toujours agenouillée Rei le tient par un bout de sa veste.

Rei : "Arrête Ikari-kun, il ne t'entend pas."

Shinji se retourne l'air surpris par le geste très inhabituel de Rei.

Shinji : "Qu'est ce que tu viens de dire, Ayanami ?"

Rei : "Il ne peut pas, il ne peut plus t'entendre."

Shinji : "Pourquoi ça ?"

Rei : "A cause de moi."

Shinji : (cette fois ci franchement énervé) "Qu'est-ce que tu dis, je ne comprends rien. Pourquoi es-tu là d'abord ?"

Rei : "Je voulais te montrer l'endroit où je suis né, ou plutôt l'endroit où Ayanami Rei est née."

Shinji : "Mais,... c'est un cimetière !"

Rei : "Oui"

*
*   *

Un silence pesant s'installe. Dans la plaine le vent commence à se lever, faiblement d'abord, puis de plus en plus fort en charriant des nuages de poussières et de feuilles mortes.
Shinji l'air complètement désorienté tourne la tête pour voir à nouveau son père mais celui-ci a déjà disparu. Il n'y a plus qu'eux deux dans le cimetière et dans l'air flotte une étrange impression. Un étrange sentiment mêlant à la fois secret, espérance et danger mortel.

Il ne savait pas pourquoi, mais il ne voulait pas entendre la réponse à sa prochaine question.

Shinji : "Qui es-tu en réalité ?"

Rei :"Je suis celle qui a souhaité devenir humaine."

Shinji : "Je ne comprends pas."

Rei : (se levant et montrant le paysage alentour) "Alors regarde, Ikari-kun."

Shinji cessa un moment de regarder Rei, se retournant pour observer les environs... et poussa un hurlement silencieux.

Le paysage comme par magie venait de changer. Le cimetière avait fait place à une vaste plaine enneigée ou reposait à perte de vue des centaines,... non, des milliers de corps allongés. Tous ces corps étaient recouverts d'une fine couche de givre et baignaient dans un fin brouillard rendant le spectacle plus lugubre encore.

Il y en avait de toutes les ethnies, de toutes les civilisations et de toutes les époques : des égyptiens de l'antiquité, des chinois de l'époque Ming, des marins anglais du XVII° siècle, des indiens de l'époque précolombienne, tous unis dans la même posture, une attitude calme et sereine qui résonnait dans l'esprit de Shinji comme étant celle de la mort.

Shinji : (reculant d'un pas sous l'effet de l'horreur) "Qu'est-ce que c'est ?"

Rei: (d'une voix d'où perçait la tristesse) "Tous ceux qui ont rejeté ce don précieux qu'est la vie."

Shinji se retourna de nouveau vers Rei à la fois pour échapper à ce sinistre spectacle mais aussi intrigué par le ton étrange qu'avait pris sa voix. Il poussa alors un deuxième cri silencieux, mais d'étonnement cette fois.

Ce n'était pas Rei, ou plutôt ce n'était plus Rei, et pourtant c'était bien elle. Une jeune fille d'environ 15 ans avec sensiblement le même visage quoi que légèrement plus allongé et plus fin, une longue chevelure bleue recouvrant un vêtement qui aurait pu faire penser à une tunique de prêtresse, et enfin des yeux sans aucun blanc, entièrement bleus sur fond bleu.

Des yeux d'où s'écoulaient maintenant des larmes qui gelaient avant d'atteindre le sol.

Shinji : (surpris) "Rei ?"

Rei : "..."

Shinji tendit doucement la main vers le visage de Rei Ayanami pour y toucher les larmes.

Des larmes si chaudes sur une joue si froide, comment cela est-il possible ?

Avant que Shinji ne se pose d'autres questions, Rei (ou la créature qui en tenait lieu) prit sa main entre les siennes pour l'appliquer contre son visage, semblant se satisfaire de l'instant présent. Tandis qu'il regardait ce visage à la fois étranger et familier qu'il tenait sous sa main, Shinji éprouvait un étrange sentiment de fascination et de répulsion.

C'était Rei, il le savait, et à cet instant jamais il ne l'avait trouvé si belle et vulnérable, il aurait donné n'importe quoi pour pouvoir la serrer dans ses bras, pour pouvoir la réconforter.
Mais d'un autre côté une pulsion plus profonde encore, qui venait des tréfonds de son inconscient lui criait qu'il ne devait pas être ici, qu'il était en danger mortel s'il restait, qu'il devait fuir le plus vite et le plus rapidement possible.

Mais il n'en eut pas le temps.

Car le geste de Rei, du simple sentiment d'affection qu'il était au premier abord se changeat alors en une poigne plus ferme jusqu'à en être douloureuse.

Shinji : "Rei, qu'est ce que tu... ?"

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase car très vite un froid intense, venu de ses mains envahit son corps anéantissant à la fois sa résistance physique et sa volonté.

Alors que Shinji se sentait lentement sombrer sa dernière vision fut celle du visage de Rei où des larmes recommençaient à couler.

Et dans la nuit s'éleva un long cri.

Dans la salle de commandement du Géofront seul le bourdonnement sourd des ordinateurs vient troubler le silence, et sur le pont de commandement deux hommes terminent une discussion.

Gendo : "Le transfert s'est déroulé sans problèmes et le traitement s'est révélé efficace. Rei a retrouvé son état normal."

Fuyutsuki : "Alors qu'avez-vous l'intention de faire ?"

Gendo : "Résoudre ce léger problème."

Fuyutsuki : "ce 'léger problème' ?"

Gendo : "Rien de plus, les Evangelions et leur pilotes ont été prévus pour combattre les anges, ils ne devraient avoir aucune difficulté à régler ce petit contretemps."

Fuyutsuki : "Rei pourrait ne pas vouloir obtempérer... après tout c'est une affaire de 'famille' dont il s'agit."

Gendo : "Rei obéira comme à son habitude, elle les a abandonnées pour suivre les voies de l'humanité, elle n'aura aucun scrupule à les affronter."

Fuyutsuki : (philosophe) "Quoi de plus humain que de changer d'avis. Peut être regrette-t-elle sa décision ?"

L'espace d'un instant l'ombre du doute effleure l'esprit de Gendo, mais bien vite son visage se fend d'un sourire que Fuyutsuki ne connaît que trop bien.

Gendo : "Aucun risque maintenant qu'elle connaît Shinji, et puis je n'ai pas l'intention de la faire intervenir directement dans le combat, elle restera en arrière, en soutient."

Fuyutsuki : (devenant plus familier) "As-tu pensé que ces mêmes sentiments pourraient devenir une gêne lors de l'acte final du plan de complémentarité. Pourquoi abandonnerait-elle alors une humanité qu'elle a voulu acquérir ?"

Gendo : "Il suffit simplement qu'à ce moment là, elle n'ait plus aucune raison d'être humaine."

Fuyutsuki : "Comment cela ?"

Gendo : "Pourquoi pensez-vous que nous ayons recruté le Second Children et fait habiter celui-ci dans le même appartement que le troisième ?"

Fuyutsuki : (d'un ton sinistre) "Je vois."

Gendo : (se levant de son bureau) "Je vais aller parler avec Rei, tout doit être au préparé au plus tard dans 48 heures."

Gendo Ikari quitte silencieusement la passerelle de commandement, laissant Fuyutsuki seul dans une demi-obscurité avec ses pensées.

Fuyutsuki : (à voix basse) "Tu n'as pas le droit de jouer avec les sentiments de ces enfants. Il y aurait mieux valu pour tous, que tu n'ais pas survécu à ta première rencontre avec Rei. Yui n'aimerait pas ce que tu es devenu."

Puis vint le silence.

Misato sortit précipitamment de sa chambre en petite tenue le revolver au poing. De son coté Asuka fit de même, mais sans arme.

"PERSONNE NE BOUGE ! SHINJI QU'EST-CE-QUI SE PASSE ?"

Shinji : (les yeux exorbités et le souffle court) "C'est... Ce... n'est rien Misato-san, je viens juste de faire un horrible cauchemar."

Dans l'appartement un grand bruit se fait entendre, Misato et Asuka tombent à la renverse.

Asuka : (complètement furax) "QUOI ? C'EST PAS VRAI ? TU VIENS DE POUSSER UN HURLEMENT A REVEILLER LES MORTS SIMPLEMENT PARCEQUE TU AS EU UN CAUCHEMARD !!! ? J'Y CROIS PAS, C'EST UNE VRAIE LAVETTE CE TYPE."

Shinji : "Euh... Gome."

Ulcérée, Asuka lui balance le premier objet qu'elle a sous la main avant de retourner dans sa chambre.

""BONG""
[bruit de la casserole heurtant le crâne de Shinji]

*
*   *

Shinji : (massant son crâne ou l'on voit poindre une bosse) "Dites Misato-san... "

Misato : (rengainant son arme) "Oui, Shinji..."

Shinji : "Vous arrive-t-il de faire des cauchemars tellement réels qu'ils vous semblaient être la réalité ?"

Misato reste muette un instant, son visage prend soudain un air sombre et triste alors qu'elle pense visiblement à un souvenir ancien.

Misato : "Oui, Shinji. Mais tu sais, les cauchemars ne sont jamais que le fruit de notre imagination et de nos peurs les plus secrètes, ils ne sont pas réels et en ce qui me concerne, rien n'a jamais été aussi effrayant que la réalité."

Shinji : (d'une voix d'outre tombe) "J'espère pour moi que vous avez tort."

Dans l'obscurité d'une chambre d'hôpital, une jeune fille le regard triste, fixe ses mains avec un sentiment d'horreur et de dégoût.

Rei : (à voix basse) "Je n'ai même pas pu lui dire... J'étais prête à le... même en rêve ! Pourquoi... ?"

*
*   *

Voix : (froide) "Parce que tel est notre rôle, telle est notre fonction."

Rei : (s'adressant apparemment dans le vide) "Yorna... ?"

Voix : (détachée) "Nous sommes venues te ramener à la maison, il y a trop longtemps déjà que tu es partie dans le monde extérieur."

Rei : "Je ne puis, je ne fais plus parti des vôtres."

Voix : (imperturbable) "Tu dois redevenir ce que tu étais, toutes nos soeurs attendent ton retour, sans toi nous sommes incomplètes."

Rei : "Je ne partirai pas."

Voix : (analytique) "Tu n'as pas le choix, notre seule présence perturbe déjà l'équilibre de cette région. Rester plus longtemps serait dangereux pour les humains, ils ne peuvent supporter longtemps notre présence."

Rei : "Je les protégerai de votre influence."

Voix : "Combien de personne peux-tu préserver ? Une dizaine ? Une centaine ? Peux-tu protéger tous les habitants de cette ville ?"

Rei : "..."

Voix : "Comment peux-tu parler de protection alors que tu étais prête à accorder la 'délivrance' à cet humain ?"

Rei : "..."

Voix : "Les conditions seront bientôt réunies, nous viendrons alors te chercher et nous serons de nouveau une, comme autrefois."

Dans la pièce la voix résonne encore un moment avant de s'éteindre tout à fait, laissant Rei, seule, repliée sur son lit d'hôpital.

Rei : (prenant son visage entre ses mains) "Que dois-je faire, Ikari-kun... ?"

Sur le balcon de l'appartement Shinji regardait dans le vide perdu dans ses pensées. La nuit était froide et le ciel couvert ne montrait aucune étoile.

Pourquoi ai-je rêvé d'elle ? C'est la première fois que cela m'arrive. Qu'a dit Misato déjà,... 'les rêves sont le fruit de nos pensées secrètes' ? Serrais-je attiré par elle ? Mais alors pourquoi cette fin atroce ? Est-ce que j'aurais inconsciemment peur d'elle ou de mes sentiments pour elle ?

Un rire un peu hystérique le secoua alors.

Shinji : (à lui même) "Décidément mon pauvre Shinji, tu es vraiment atteint."

"Je n'arrête pas de te le dire depuis mon arrivée"

Shinji :"Qui ? Oh, c'est toi Asuka."

Asuka : "Evidement baka, qui veux-tu que se soit ?"

Shinji : "Que fais-tu ici ? Je croyais que tu voulais dormir."

Asuka : "Bah... oui mais après ton réveil tonitruant, je n'arrive plus à trouver le sommeil, je suis encore trop énervée sans doute."

Shinji : (sans réfléchir) "Si tu comptes sur moi pour passer tes nerfs trouve autre chose, je ne suis pas d'humeur à supporter tes railleries."

Asuka resta silencieuse un instant regardant le garçon qui venait de prononcer ces paroles.

Oui il a changé, jamais auparavant il n'aurait tenu de tel propos, il aurait sans doute proféré une quelconque excuse ce qui m'aurait exaspérée encore plus, mais ce n'était plus le cas à présent.

Asuka : "Tu as beaucoup changé en peu de temps, tu sais, Shinji."

Shinji : "Pourquoi me dis-tu ça, Asuka ?"

Asuka : "Le Shinji que je connaissais serait parti se cacher dans un trou de souris au lieu de me faire face."

Shinji se retourna, l'air à la fois étonné et interdit.

C'est vrai, elle avait raison ! Jamais je n'aurais réagi comme ça auparavant, pourquoi ce changement ?
'Accepte tes faiblesses afin qu'elles ne te blessent plus' m'a dit Rei, 'montre-les aux autres pour que rien ne soit caché. Un secret découvert fait mal, mais à celui qui ne cache rien, rien ne peut lui être reproché.'

Shinji repensait à tout cela et mesurait à présent tout le sens de ses paroles.

Shinji : "Tu préférais l'ancien Shinji ?"

Asuka : (retournant dans l'appartement avec un sourire narquois) "Je n'ai pas dit ça."

Alors que Shinji regardait Asuka s'éloigner tout en se demandant ce qu'elle avait bien voulu dire, dehors le froid était devenu soudain beaucoup plus intense rendant l'air sec et tranchant comme une lame.

Shinji : (observant une dernière fois la ville avant de rentrer lui aussi dans l'appartement) "Un rêve, oui tout cela n'était qu'un horrible rêve......."

Dans la nuit de Tokyo-3, le vent s'était apaisé.
Plus aucun souffle d'air ne faisait bouger le moindre brin d'herbe ou soulever le moindre papier gras.

Comme si la nature entière retenait son souffle.

Alors doucement, un...

...puis deux, puis une multitude de flocons de neige d'une blancheur immaculée descendirent des cieux, commençant à envelopper la ville de Tokyo-3 d'un doux linceul blanc.

Quelque part, le visage d'une créature aux yeux bleus et au teint clair se fendit d'un sourire.

Pour toutes flammes, insultes, injures et autres critiques constructives, n'hésitez pas à nous écrire.

Vos serviteurs : Sinemurien et QCTX.