par Sinemurien
retool par QCTX
Ceci est une fanfic basé sur les personnages d'Evangelion qui sont la propriété du studio GAINAX.
Les pensées des personnages sont en italique.
"Plus vite."
Chauffeur : "Nous faisons le plus rapidement possible madame."
Saleté de brouillard, ce n'est pas le moment de traîner. Cela fait déjà plus d'un quart d'heure déjà que Rei nous a prévenus, Dieu seul sait ce qu'il a pu se passer durant ce temps.
Dans un crissement de pneus, la voiture s'arrête soudainement devant un immeuble. Immédiatement après, le docteur Akagi suivie trois hommes en noirs sortent du véhicule et se mettent à monter les marches qui vont les conduire à leur destination.
Pourvu qu'il ne soit pas déjà trop tard.
Après une vingtaine de secondes de montée rapide, ils arrivent devant la porte de l'appartement. Les agents de la sécurité se positionnent de chaque coté pendant que le docteur Akagi met la main sur la poignée.
Ritsuko : "HAAA !!!"
Agent : "Que se passe-t-il docteur ?"
Ritsuko : "La poignée est entièrement gelée, j'ai eu l'impression de mettre la main dans un bocal d'azote liquide."
Ritsuko masse un peu sa main endolorie puis reprend :
"Sortez vos armes mais attention, ne tirez que si je vous en donne l'ordre."
Agents : "Hai."
Une dizaine de secondes plus tard la porte volait en éclats sous l'effet des coups de béliers des agents de la sécurité. Chacun se mit alors immédiatement en place, armes à la main, prêt à faire face à toutes les éventualités.
Sauf celle-ci.
Car derrière la porte il n'y avait que silence et beauté.
Jamais Ritsuko n'avait vu chose pareille. Tout l'appartement devant elle, mur, plafond, meubles, était recouvert d'une couche scintillante de givre qui luisait de mille couleurs dans la clarté du soleil levant. Çà et là des stalactites que l'on aurait dites du plus pur cristal pendaient du plafond et au sol des volutes de brumes se soulevaient au moindre pas, rendant l'atmosphère irréelle et magique.
Ritsuko rentra dans la pièce cherchant du regard son objectif. Elle était là, recroquevillée sur son lit, semblable à la victime d'un sacrifice sur un autel dédié à on ne sait quel dieu.
Ritsuko fit signe aux agents de se tenir prêt puis s'approche de la forme semblant endormie sur le lit.
Ritsuko : (touchant prudemment le corps) "Rei ?"
Rei : (d'une voix faible) "Docteur Akagi ?"
Ritsuko : (sortant ses instruments pour l'examiner) "Oui Rei, je suis la, tout va bien aller."
Rei : "Docteur... ...j'ai mal... ...Jamais je n'avais ressenti une telle chose auparavant."
Ritsuko : (faisant signe aux agents d'amener une civière) "Ne t'inquiète pas, nous allons t'emmener au QG et tout va s'arranger."
Mais tout le monde dans la pièce, les agents de la sécurité comme Rei, purent déceler une pointe d'angoisse dans la voix du docteur Akagi.
Dans une rue embrumée et pratiquement déserte, un taxi s'arrête devant une demeure relativement cossue. Un homme sort du taxi et regarde devant lui le but de sa visite. Une maison de pierres et de bois, dont le style rappelle les anciennes propriétés japonaises de la fin du dix-neuvième siècle.
Le cadre parfait pour un film d'horreur.
Je ne sais pas quel type de personnes habitent cette maison, mais en tout cas, vu le prix du terrain à Tokyo-3 celles-ci ne sont assurément pas dans le besoin.
Ayant réglé la note du taxi, l'homme s'avance dans l'allée, traversant une pelouse parfaitement entretenue jusqu'à la porte d'entrée. Il sonne à la porte puis attend. Dans la fraîcheur du matin qui commence, le silence et le brouillard se conjuguent pour créer une ambiance qui met l'homme mal à l'aise. Aussi celui-ci est-il soulagé quand la porte s'ouvre enfin découvrant une jeune femme d'une vingtaine d'années environ.
Jeune femme : "Monsieur."
Inspecteur : "Bonjour madame, permettez-moi de me présenter, je suis l'inspecteur Togashi de la police de Tokyo-3. Excusez-moi de vous déranger de si bon matin mais j'aimerais vous poser quelques questions."
Jeune femme : "Oui, c'est à quel sujet ?"
Inspecteur : "Je voudrai des renseignements sur la mort de Kuni Yori. Il habitait bien cette maison autrefois ?"
L'espace d'un instant, l'inspecteur vit passer une onde de douleur sur le visage de la jeune femme, mais bien vite celle-ci se reprit et d'un geste rapide referma la porte, au nez de l'inspecteur.
Pas assez vite cependant.
Car l'inspecteur ayant anticipé la réaction avait déjà mis un pied en travers de l'encadrement, empêchant la porte d'être tout à fait refermée.
Inspecteur : "Ne me repoussez pas madame, c'est vraiment important, il en va certainement de la vie de plusieurs personnes."
Jeune femme : "Nous n'avons rien à vous dire inspecteur, au revoir et bonne journée."
"Qui est-ce ?" Fit une voix qui provenait du fond de la maison.
Jeune femme : "Ce n'est rien grand-mère, juste un policier qui voulait des renseignements, mais rien de grave."
"Que voulait-il ?"
Jeune femme : (d'une voix un peu hésitante puis résignée) "Euh... ...Il voulait parler de Yori."
Pendant une dizaine de secondes on n'entend plus que le silence, puis la voix reprend.
"Fais-le entrer."
Jeune femme : "Mais, grand-mère..."
"Fais-le entrer, je te dis."
Jeune femme : "Bien grand-mère. Veuillez entrer inspecteur, bienvenue dans la maison Kuni."
L'inspecteur entra dans le hall, et avec un bruit sec la porte de l'imposante maison se referma sur lui.
Allongée sur son lit Asuka, songeait à sa discussion avec Shinji, les mots lui revenaient aux oreilles comme si ceux-ci étaient prononcés à l'instant dans sa chambre.
"Vas-y, explique-toi, et je te conseille d'être bref et convaincant !"
Shinji : "Inutile de me menacer, je suis déjà mort de peur, et puis je ne crois pas que tu veuilles vraiment me faire du mal."
Asuka : (toujours furax) "Ha oui ? Et qu'est-ce qui te permet de croire çà ?"
Shinji : "Simplement par le fait que sommes en train de discuter. Si vraiment tu voulais me taper, je serai déjà étendu sur le sol. Ce qui prouve
bien que toi aussi tu veux discuter de cette histoire et que tu n'es pas aussi "dure" que tu veux bien le laisser paraître."
Peut-être n'est-il pas si baka que cela après tout.
Shinji : (s'éclaircissant la voix comme s'il peinait à trouver ses mots) "Laisse-moi te dire une chose, tu n'as pas à te sentir responsable du suicide d'Akodo, et, même si tes propos peuvent être blessants parfois, ce ne sont que des mots, et il n'existe pas de paroles qui ne peuvent être excusées."
Asuka : (toujours un peu hystérique) "Qu'est-ce qui peut te faire croire que je me soucie de personnes aussi faibles que toi ou qu'Akodo. J'en ai rien à faire de l'avis des autres !"
Shinji : "Tu mens... et mal."
Asuka : "Quoi ?"
Shinji : " Ce qui nous est égal nous laisse indifférent quand se produit un événement, or ce n'est pas ce que tu viens de montrer."
Asuka : "..."
Shinji : (repensant à ce que lui avait dit Rei) "En fait, je ne crois pas que tu sois réellement comme ça. Je crois que sous ton masque apparemment agressif avec tout le monde, se cache une autre Asuka, beaucoup plus gentille et qui se soucie des autres. Seulement par peur de la souffrance que les autres pourraient te faire, tu préfères les tenir éloignés de toi. Je le sais, je suis comme ça moi aussi."
Asuka : (toujours silencieuse) "..."
Shinji : (tendant la main) "Allez, faisons la paix, je ne voudrai par perdre une de mes rares amies."
*
* *
Asuka : "Tu penses vraiment ce que tu viens de dire ?"
Shinji : "J'ai rarement été aussi sérieux."
Asuka regarde Shinji quelques secondes. Celui-ci voit alors que la colère a entièrement disparu de ses yeux pour faire place à un autre sentiment, quelque chose qu'il n'arrive pas à définir avec certitude.
Asuka : (lui tendant la main) "D'accord, faisons la paix... mais tu feras mes corvées demain pour te faire pardonner."
Shinji : "Toi, alors !"
Asuka : "Que veux-tu, j'ai une réputation à faire respecter."
Asuka se retourna une nouvelle fois dans son lit. Elle ne savait pas ce qui s'était passé durant son absence, mais Shinji avait changé.
Oui, il avait changé, et bien que jamais elle ne se le serait avouée, elle préférait de loin cette nouvelle attitude.
"Si vous voulez bien me suivre, inspecteur."
Tout en se laissant conduire, l'inspecteur examinait attentivement l'environnement. Une atmosphère étrange émanait de cette maison. Ce n'était pas comme il l'avait cru au premier abord une habitation fortunée. Non, les habitants de cette maison avaient été riches c'est certain, mais maintenant l'ensemble la maison ne faisait plutôt que refléter une ancienne gloire passée.
Après une dizaine de secondes, la jeune femme lui fit signe d'entrer dans une pièce. Là, dans une ambiance sobre l'attendait une vielle femme âgée d'une soixantaine d'années.
"Prenez place, je vous prie," dit la vielle femme en désignant un coin de la pièce à l'inspecteur.
Inspecteur : (s'installant sur un tatami) "Je vous remercie madame."
Vielle femme : "Ce n'est rien inspecteur, j'ai peu de visite vous savez et c'est un plaisir de discuter avec vous. Sayaka prépare-nous du thé, s'il te plaît."
Jeune femme : "Hai."
Vielle femme : "Alors, que puis-je pour vous rendre service, monsieur l'inspecteur ?"
Inspecteur : "Je voudrais vous parler de la mort de votre petit-fils Yori Kuni. Car il s'agit bien de votre petit-fils n'est-ce pas ?"
Pendant un instant encore la vieille femme regarda avec nostalgie une photographie située sur un meuble proche, puis reprit.
Vielle femme : "Vous savez, c'est un sujet douloureux que l'on n'évoque que rarement dans cette famille."
Inspecteur : "Je l'ai constaté effectivement."
Vielle femme : "Savez-vous pourquoi ?"
Inspecteur : "Non, mais je sens que je vais bientôt le découvrir."
Vielle femme : "La mort d'un enfant est toujours douloureuse, c'est vrai, mais cela n'est pas la seule raison. Les étranges circonstances de sa mort ainsi que leurs conséquences ont durablement marqué cette famille. Mais vous-même que savez-vous de cette histoire ?"
Inspecteur : "Seulement ce que le rapport de police mentionne."
"Année 2004 : mort apparente d'un garçon de 11 ans, KUNI YORI sans symptômes. Réveil du corps 2 jours plus tard, mais avec de graves séquelles neurologiques. L'enfant est déclaré fou et meurt 9 mois plus tard, définitivement cette fois."
Vielle femme : "Alors pourquoi revenir sur une affaire classée, inspecteur ?"
Inspecteur : "J'ai des raisons de penser que sa mort n'était peut-être pas "si naturelle"."
Vielle femme : "C'était également l'avis de l'inspecteur chargé de l'enquête à l'époque."
Inspecteur : "Pourquoi avoir classé l'affaire, alors ?"
Vielle femme : "Il n'a pas pu terminer son enquête. Il a été muté dans une autre ville puis a mystérieusement disparu 2 mois plus tard. Soyez prudent, inspecteur vous ne savez pas ce que vous êtes en train de déterrer."
Inspecteur : "Hein ?"
Ailleurs, dans un endroit hors de l'espace et du temps, le corps de Rei, nu, flotte, comme libéré de la pesanteur terrestre.
Si seulement son esprit pouvait faire de même.
"C'EST DE TA FAUTE !"
Rei : (d'une voix inexpressive) "Non.
Une silhouette se matérialise soudain face à Rei.
Akodo : "Si, tu es responsable de ma mort, simplement par ton existence. Elle venait pour TOI et elle m'a tué, tu es donc responsable."
Rei : "Non, chacun est responsable de sa propre vie. Tu t'es suicidé car tu étais faible, tu as refusé d'affronter des difficultés que d'autres ont surmontés. Tu as appelé la mort et la mort t'a répondu."
"Cependant, cela ne t'absous pas de toutes tes responsabilités."
Rei : "Qui ?"
Voix : "Tu ne te souviens même plus de celui que tu as tué ?"
Rei : "Je n'ai tué personne."
Une seconde silhouette apparaît en face de Rei. Il s'agit d'un jeune garçon d'environ une dizaine d'années.
Rei : "Yori ?"
Yori : "Oui c'est moi. Ose dire cette fois que tu n'es pas responsable de ma mort."
Rei : "Ce n'était pas moi."
Yori : "Tu mens."
Rei : "Non, je dis la vérité, le MOI d'aujourd'hui est humain. Il prend des décisions en se basant sur des souvenirs, des expériences qu'il s'est construit par ses échanges, ses relations avec les autres. Ce n'était pas MOI à cette époque."
Yori : "L'excuse est commode, ainsi tu ne serais pas responsable des actes de ton essence d'il y a dix ans."
Rei : "Oui."
Yori : (montrant un endroit situé dans le dos de Rei) "Alors je suppose que tu ne seras pas non plus responsable de ceci !"
Rei se retourne lentement, appréhendant la scène qu'elle va découvrir derrière elle.
Là, dans une mer de brume, gisent les corps sans vie de Shinji et d'Asuka au pied d'une Rei dont les yeux ont le bleu profond des abysses.
"NOOOOONNN !!!"
Dans le tube rempli de LCL servant de racine au dummy-système, on peut voir le corps nu et inconscient de Rei bouger de façon violente.
Dans la maison Kuni, le brouillard commençait à se dissiper, révélant un jardin dans le plus pur style japonais. L'inspecteur reposait sa tasse de thé tout en essayant de relativiser ce que la vieille femme venait de dire.
Inspecteur : "C'est peut être simplement une coïncidence, nous faisons un métier dangereux vous savez, et nombreuses sont les personnes
à nous en vouloir."
Vielle femme : "Peut-être que oui."
Un silence s'installe pendant quelques instants puis la vieille femme reprend.
Vieille femme : "Mais en ce qui vous concerne inspecteur, qu'est-ce qui vous amène à vous préoccuper d'un si vieille histoire ?"
Inspecteur : "Disons que des événements récents montrent beaucoup de ressemblances avec cette ancienne affaire, et comme Kuni Yori est le seul témoin à être sorti vivant des événements, j'espérais trouver ici des indices qui feraient avancer mon enquête.
Vieille femme : "Ainsi, donc ELLE a frappé de nouveau."
Inspecteur : (surpris) "Qui ça, ELLE ?"
Vieille femme : "La personne qui est responsable de la mort de mon petit-fils."
Inspecteur : (soudain très excité) "Vous la connaissiez ? Vous avez des preuves ? Comment êtes-vous sûr de..."
Vieille femme : (l'interrompant) "Je ne suis sure de rien et je ne connais pas cette personne."
Inspecteur : "Alors pourquoi dites-vous 'ELLE'" ?"
Vieille femme : "Parce que, inspecteur, mon petit-fils avait beau être devenu fou, il lui arrivait parfois d'avoir des moments de relative lucidité. Dans ces moments, il nous parlait d'une étrange jeune fille qui le hantait et qui lui promettait la fin de ses souffrances, ce qui a fini par arriver. Mais qui croirait les histoires d'un fou ?"
Inspecteur : "C'est difficile à croire effectivement et sans vouloir offenser la mémoire de votre petit-fils, je ne prends pas cela très au sérieux, cela fait tellement penser à ces vieilles histoires de fantômes et de revenants."
Vieille femme : "C'est ce que nous aurions pensé, nous aussi, si une autre personne ne l'avait pas vue."
Inspecteur : "Qui ?"
"MOI."
L'inspecteur se retourna pour découvrir que la personne qui venait de parler était la jeune femme qui lui avait ouvert la porte et servi le thé.
Sayaka : " J'ai clairement vu la personne dont mon frère parlait et elle était bien réelle, ce n'était ni un fantôme, ni un revenant bien qu'elle ait réussi à disparaître comme tel."
Inspecteur : "Alors pourquoi ne pas en avoir prévenu la police, nous aurions pu faire un portrait robot et lancer un avis de recherche."
Vieille femme : "Mais c'est ce que nous avons fait inspecteur."
Inspecteur : "Mais cela n'est mentionné dans aucun rapport."
Sayaka : "Evidemment, ils ont tout effacé."
Inspecteur : "Qui ça "ILS" ?"
Vieille femme : "Dites-moi, inspecteur, que pensez-vous de cette maison ?"
Inspecteur : (pris de court) "Euh... Je ne vois pas quelle est la relation avec notre affaire."
Vieille femme : "Je suis sûr que quelqu'un d'aussi observateur que vous a remarqué qu'une telle propriété coûte horriblement cher, or vous savez mon fils n'est qu'un simple salarymen. D'où croyez-vous que nous avons pu obtenir une somme pareille ?"
Inspecteur : "D'individus ne voulant pas que l'affaire s'ébruite, je suppose. Me direz-vous qui, bien qu'ayant une petite idée ?"
Vieille femme : "Mon cher inspecteur, si je vous disais quoi que ce soit, je risquerais fort d'attirer les "coïncidences" dont vous parliez tout à l'heure. M'exposer moi-même ne pose pas de problème, je suis vieille maintenant, et j'ai bien vécu, mais je dois aussi penser à ma famille."
Inspecteur : (soupirant) "Quel dommage que nous n'ayons plus ce portrait robot, il m'aurait été bien utile."
Sayaka : "Mais il est encore en ma possession, inspecteur."
Inspecteur : "Quoi ?"
Sayaka : (tendant une feuille jaunie par le temps) "Oui je l'ai toujours gardé avec moi, en pensant qu'il pourrait m'être utile un jour."
Inspecteur : "Puis-je le voir ?"
*
* *
Le visage de l'inspecteur avait pâli.
Vieille femme : "Quelque chose ne va pas, inspecteur ?"
Il était comme tétanisé. Il connaissait ce visage, il lui avait même parlé. Mais c'était impossible, elle aurait du tout juste avoir quatre ans à l'époque or ce dessin présentait une jeune fille de 15 ans environ...
...avec le même visage que l'élève Ayanami Rei.
Plus tard, dans le bureau du commandant de la NERV.
Gendo : "Que donnent les résultats des dernières analyses ?"
Ritsuko : "La régression semble arrêtée pour le moment, les courbes physiologiques sont de nouveau stables."
Gendo : "Qu'est-ce qui a pu provoquer un tel phénomène ?"
Ritsuko : "Les données de l'encéphalogramme indiquent une intense activité cérébrale, peut être une instabilité mentale."
Fuyutsuki : "Chez Rei !!? Ne soyez pas ridicule, c'est impossible. De part ses origines, c'est certainement un des esprits les plus stables de toute la planète."
Ritsuko : "A l'origine certainement, mais étant maintenant humaine, elle peut être soumise à tous les maux de l'humanité."
Fuyutsuki : "C'est justement pour éviter cela que nous l'avions soigneusement mis à l'écart de toutes les influences de la société."
Ritsuko : "Certaines influences ne peuvent être évitées."
Gendo : "Shinji n'est pas un problème."
Ritsuko : "En autres, mais ce n'est pas de celles-ci dont je voulais parler."
Fuyutsuki : "Desquelles alors ?"
Ritsuko : "Depuis une semaine environ MAGI a détecté de façon sporadique des pics de longueurs d'onde ocre, mais vous étiez au courant, bien sur."
Gendo : "..."
Ritsuko : "Cela ne peut vouloir dire qu'une seule chose, une de ses "SOEURS" est présente actuellement dans Tokyo-3. Que veut-elle, je l'ignore. Mais c'est elle qui est la cause des perturbations météorologiques et des phénomènes de régression que l'on constate chez Rei."
Gendo : "Par quel processus ?"
Ritsuko : "Par simple phénomène de résonance. Ces deux esprits étants très proches car provenant de la même source, la seule présence de sa sœur peut influencer, même de façon inconsciente l'état mental de Rei. Etat mental qui à son tour agit sur son état physique."
Fuyutsuki : "La nature réclame toujours son du."
Gendo : "Oui, mais nous ne pouvons pas nous permettre de la lui rendre maintenant. Quels sont les contre-mesures que nous pouvons prendre ?"
Ritsuko : "Dans un premier temps je peux augmenter le niveau des barrières de son ego, ce qui aura pour effet de la soustraire temporairement
à son influence, mais sur le long terme il faut envisager d'éliminer le problème à sa source."
Fuyutsuki : "Sinon ?"
Ritsuko : "Ce qui appartient à l'hiver retournera à l'hiver."
Pour toutes flammes, insultes, injures et autres critiques constructives, n'hésitez pas à nous écrire.
Vos serviteurs :Sinemurien et QCTX.